Très fréquentée, accompagnée de commentaires positifs, avec un public international et un défilé de célébrités le jour de l’avant-première, elle a surtout brillé par la qualité de nombreux stands. Dans le secteur de l’art moderne, on trouve des œuvres qui auraient toute leur place dans un musée, tandis que pour l’art contemporain, d’importantes galeries internationales ont apporté à fieramilanocity des propositions innovantes et de haut niveau.
Un excellent travail réalisé par le directeur Alessandro Rabottini. Toutefois, pour franchir une nouvelle étape à l’avenir, certains points mériteraient d’être améliorés : l’organisation des espaces d’exposition, la curatelle de certains stands (certains — peut-être trop — souffraient d’une surabondance évidente : certes, les galeries participent aux foires pour vendre, mais l’effet "étal de marché" devrait être soigneusement évité), la recherche (ce magazine est fermement convaincu que l’art est une culture autant qu’un marché), et la communication envers le public (le site web ne propose pas un catalogue complet des artistes exposés).
Le jugement global reste toutefois positif.
Et comme Finestre sull’Arte le fait désormais pour les grandes foires, voici la liste attendue des dix stands à ne pas manquer (avec cette fois quatre mentions spéciales), que nous présentons ci-dessous par ordre alphabétique.
1. G.A.M. Galleria d’Arte Maggiore
La G.A.M. Galleria d’Arte Maggiore participe à la section Generations, qui propose des dialogues entre artistes de générations différentes (et parfois très éloignées).
La galerie de Bologne a sélectionné des œuvres de Giacomo Balla (Turin, 1871 – Rome, 1958), parmi lesquelles se distinguent les incontournables Chats futuristes, en dialogue avec les œuvres de Richard Rezac (Nebraska, 1952), présentées par Isabella Bortolozzi.
Balla e Rezac au stand de G.A.M. et Isabella Bortolozzi