C’est le printemps dans les pavillons d’Arte Fiera, et ce n’est pas une question de climat, même si le mois de février se montre plutôt clément.
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On respire une atmosphère idéale, bien plus dynamique qu’en 2020, lorsque nous ignorions encore ce qui allait se passer. Une certaine normalité se fait sentir dans les stands, et cela fait du bien, pour une fois.
" Le public est toujours très vivant à Arte Fiera, et il y a beaucoup de monde, encore plus qu’en 2020 – c’est la sensation d’Alessia Calarota, de la Galleria d’Arte Maggiore g.a.m. – je pense que cela tient aussi au fait que ces beaux pavillons donnent envie d’être visités. Ce serait peut-être bien d’avoir un public plus international ou, en tout cas, un public représentatif de toutes les régions d’Italie. " Et elle ajoute : " Si je devais faire une remarque, la seule serait que je trouve cette division entre art moderne et art contemporain un peu anachronique aujourd’hui, surtout parce que, nous, les galeristes, ne la faisons plus : de nombreuses galeries contemporaines présentent des artistes historiques, et inversement. "
Par exemple, nous présentons une œuvre de vidéo-art de Wim Wenders, qui effectue justement cette transition, et nous en avons même vendu une au Centre Pompidou, où elle sera présentée en mai.
Il s’agit de présence (2022), une œuvre vidéo en 3D de 36 minutes à vivre à travers un casque, dans laquelle Wenders s’inspire des œuvres de l’artiste contemporaine française Claudine Drai.
